2 Şubat 2012 Perşembe

remarques sur le concept de traduction et les faits traductionels dans les milieux communicationnels (mç)


Pour une simple définition conceptuelle de la traduction, on pourrait dire, au début, qu’elle est “un cas particulier de convergence linguistique: au sens plus large, elle désigne toute forme de ‘médiation interlinguistique’, permettant de transmettre de l’information entre locuteurs de langues différentes”[1]. Autrement dit, la traduction est un phénomène de l'analyse linguistique, qui a des problèmes, des principes et des techniques sui generis. On rencontre bien de préoccupations concernant cette opération linguistique qui existe et se développe de siècle en siècle; l'une d'entre elles la considère comme un art ou la science, l'autre comme une transposition de message ou d'information. Il est pourtant à remarquer que la traduction, "considérée comme un domaine de recherche ayant un objet sui generis (...) restait un secteur inexploré, voire ignoré"[2].
Il faut noter que la traduction, grâce à la linguistique moderne et surtout vers  la deuxième moitié du XXe siècle gagne de nouveaux horizons. Pendant des siècles elle reste seulement comme un exercice littéraire dépendant de la rhétorique et de la stylistique; non seulement une opération linguistique. Il est vrai qu'elle est une activité rapprochant des individus de diverses communautés et même un pont des cultures et des civilisations, c'est-à-dire "un moyen de communication entre les cultures et les civilisations"[3].
Le besoin de communiquer dans tous les domains (science, technologie, commerce, politique,etc.) oblige les linguistes à produire les théories traductologiques. "La linguistique éclaire pour les traducteurs eux-mêmes les problèmes de traduction"[4]. C'est la linguistique appliquée qui assume la possibilité d'être un carrefour ou un médiateur entre les besoins théoriques de la traduction et les théories linguistiques. Mais en premier lieu "c'est certainement la linguistique américaine qui réalise la conjonction entre la linguistique et la traduction sur le plan théorique"[5]. Dans ce processus viennent les linguistes russes et canadiens ayant utilisé différents types et méthodes de traductions; mais subsistent encore des problèmes sémantiques et syntaxiques. Il va de soi que "la linguistique (...) n'apporte pas aux traducteurs une baguette magique"[6]. "Ce qui reste acquis c'est la clarification que la linguistique actuelle apporte dans la position des antiques problèmes de la traduction"[7].
Les grands efforts individuels des traducteurs ne suffisent pas à l'essor de l'opération traduisante. Ils restent dans le cercle vicieux. C'est la seule raison qu'elle n'ait pas été basée sur des théories scientifiques. Pour qu'elle ne soit éloignée de la spécificité scientifique, il faudrait que la linguistique s'intéresse aux problèmes traductionnels.
L'opération traduisante profite de la lumière des acquisitions de la linguistique structurale et notamment  celle qui est fonctionnelle. Mais la traductologie, nourrie de la linguistique est encore privée des bases épistémologiques dont a tiré profit la linguistique moderne; elle est en train de se structurer dans les lignes de la linguistique appliquée.
1.      La traduction, moyen de metacommunication
La traduction est, pour Fédorov, "une opération linguistique, un phénomène linguistique"[8]; selon Ladmiral "[elle] est un cas remarquable de la communication. C'est une méta–communication, une communication au second degré, qui, d'une langue à l'autre, porte sur la communication au premir degré qu'elle prend pour objet"[9]. Mounin le considère comme "un acte de langues, [et] un fait de bilinguisme qui se trouve à l'intersection de plusieurs sciences: de la linguistique, de la logique, de la psychologie, de la pédagogie, de la sociologie"[10].
Pour traduire une langue il convient de reconnaître, de noter et d'expliquer les faits de langue dans le cadre où ils apparaissent. Des langues nous présentent des caractéristiques divergentes. La structure fondamentale des langues n'est pas universelle, on l'a affirmé à plusieurs reprises. "On trouve des langues où l'on ne distingue pas les verbes des noms, courir  de course, laver  de lavage"[11]. Si les langues étaient convergentes, il n'existerait plus de débats sur l'impossibilité ou la possibilité de la traduction. Les études contrastives des langues, au niveau d'une pratique de la traduction exposent les données objectives traductologiques et elles sont, de cet état d'esprit, inévitable. Si l'on pense que "à chaque langue correspond une organisation particulière des données de l'expérience"[12], traduire une langue c'est, en premier lieu, concevoir une réalité linguistique et, en changeant cette réalité, de la transposer en une autre expérience du monde. Le traducteur doit donc savoir toutes les deux expériences du monde dans l'opération da traduction. Et la traduction nous permet aussi de percevoir les différents mondes. On dirait qu'elle est, dans ce contexte, "langue des langues"[13] et "une opération de métacommunication assurant l'identité de la parole à travers la différence des langues"[14].
2.      Une langue et une traduction
Il n'y a pas 'la' traduction, dit Cary, mais des 'genres de traductions'. Ce point de vue fait allusion à une langue de Martinet, qui est l'objet d'étude de la linguistique. Selon lui "la langue, ça n'existe pas, il ya le langage humain (...) représenté par des langues"[15]. Puisqu'il y a des genres de traduction, "chaque genre possède ses règles propres"[16]. Il est impossible de traduire de la même plume un roman, un poème, une conférence,etc. Le traducteur doit, d'une part, prendre en considération qu'il existe des genres et, d'autre part, posséder la connaissance de domaine à traduire (technologie, philosophie, littérature, etc.). La traduction littéraire, par exemple, relève de la connaissance de la littérature, la traduction philosophique de celle de philosophie, la traduction scientifique de celle de science. Il convient en outre de faire une distinction entre la traduction orale et la traduction écrite. "Toute traduction est essentiellement une opération linguistique et doit être étudiée comme telle"[17].
3.      Dissemblance culturelle
Dans l'opération traduisante il faut également tenir compte de la connaissance du pays qui la parle, de ses usagers, de ses mœurs, de sa civilisation, de sa culture. Il n'y a aucun doute que la traduction correspond à des obstacles culturels et à des obstacles structuraux. "La distance existant entre deux cultures laisse une empreinte inévitable sur la façon de traduire, bien plus que les rapports purement linguistiques"[18]. L'une des difficultés principales provient non pas du passage de langue à langue, mais du passage de culture à culture et même du passage de civilisation à civilisation. C'est une nouvelle difficulté tenant à la différence des visions du monde et des civilisations que la linguistique contemporaine a ajoutée à la traduction traditionnelle[19]. Le traducteur doit se mettre à traduire dans le contexte de langue-culture en tenant compte de champs culturels des langues. Car la traduction est, de nos jours, une des composantes essentielles de la communication qui tient une place importante dans l'échange des activités humaines. On pourrait donc dire que, pendant l'opération traduisante, la connaissance de deux langues ne suffit pas; celle-ci "ne constitue qu'une donnée initiale de l'opération, un tremplin"[20] et seulement "un point de départ"[21].
4.      Le problème d'intraduisibilité
Lorsque l'on repère les difficultés linguistiques et les obstacles culturels, il semble que la traduction est impossible. Cette impossibilité disparaît de manière que les faits extralinguistiques se tiennent en dehors des structures linguistiques. Car "le découpage d'un expérience sémantique apparemment identique se fait selon des modèles structuraux presque sans aucun parallélisme: j'ai mal à la tête, me duele la cabeza"[22]. Ces énoncés différents exigent naturellement une conceptualisation commune, même si leurs modèles structuraux sont différents. "Si l'on postule à priori  que les structures linguistiques doivent manifester des 'mentalités' différentes, on conclura peut–être qu'il est impossible de traduire en français me duele la cabeza. Mais si l'analyse des situations et des comportements tend à prouver qu'il s'agit d'une réalité non linguistique identique dans les deux langues, j'ai mal à la tête  sera considéré comme un équivalent fidèle"[23]. La traduction est une opération qui cherche à établir des équivalences entre deux discours produits en des langues divergentes.
D'autre part la divergence de lexique de deux langues, c'est le problème essentiel dans l'opération traduisante. "Ce n'est pas un mystère si une langue a des mots spécifiques pour désigner les réalités non linguistiques qui constituent sa civilisation et sa culture et si une autre langue qui ne partage pas celles-ci ne dispose pas de mots spécifiques équivalents"[24]. Comme le lexème français mouton, qui a une valeur différente du lexème anglais mutton[25] s'avère être un obstacle à la traduction. A cet égard "la traduction consiste à commenter justement tous les [lexèmes]"[26], qui ont des valeurs différentes dans toutes les deux langues.
Pour une traduction "en soi" on suppose qu'une langue a, en soi-même, des faits supra-segmentaux. Ceux-ci ont une valeur stylistique: il pleut sans cesse  et la pluie ne cesse pas. Ces énoncés sont deux options stylistiques, sémantiquement équivalentes. Il ne s'agit pas de deux conceptualisations différentes du même phénomène, mais de deux formes différentes. A ce point se montre l'ambiguïté de 'traduire le sens' ou de 'traduire le style'. Le traducteur traduit ces variantes stylistiques selon leur contexte. Les opérations de ce type sont difficiles, mais non intraduisibles. Il s'agit vraiment de l'équivalence sémantique. Parfois, les richesses spécifiques des langues sont intransposables, ce qui est intraduisible.
A la lumière de ces renseignements la traduction est assurément possible, au fur et à mesure qu'"il est toujours possible de trouver une ressemblance minimale entre les concepts d'une langue à l'autre"[27]. Dans une autre perspective les pratiques des opérations traduisantes prouvent aussi la possibilité de la traduction.
La traduction est, comme le dit Cary, une opération sui generis. "Toute opération de traduction comporte à la base, une série d'analyses et d'opérations qui relèvent spécifiquement de la linguistique"[28]. Celle-ci est donc le dénominateur commun et la base de toutes les opérations de traduction. Pour la linguistique, science pilote de ce siècle, "la langue est un système dont tous les termes sont solidaires et la valeur de l'un ne résulte que de la présence simultanée des autres"[29]. Alors la tâche du traducteur est de traduire non seulement les termes ou les lexèmes du discours ou du texte, mais toute une structure sémantique, c'est-à-dire tout le système linguistique proprement dit. "Pour certaines personnes la langue (...) est nomenclature, c'est-à-dire une liste des termes correspondant à autant de choses"[30]. Cette opinion est complètement trompeuse. Car une langue n'est pas une nomenclature, et aussi "les systèmes grammaticaux de deux langues sont impénétrables l'un à l'autre"[31]. Dans l'opération de traduction "le mot à mot ne fonctionne que rarement de langue à langue: ici aussi, même dans le cas où l'expérience linguistique est la même (cas des universaux biologiques, etc.)"[32]. La traduction dépend donc des rapports existant entre deux langues et repose sur "le transfert des messages d'une langue naturelle à une autre en gardant l'équivalence sémantique et fonctionnelle"[33]. Pour ce faire le traducteur sonderait chaque mot jusqu'en ses profondeurs et prendrait en considération les éléments connotatifs;"[il aurait] à déchiffrer le texte et (...) à comprendre ce que les mots veulent dire"[34].
5.      Le transfert de situation dans la traduction
Si l'on y fait attention les traducteurs fondent généralement leurs opérations de transfert à l'intérieur de transfert de sens et d'idées à traduire. La traduction est de recréer un discours sémantiquement équivalent au discours de départ. La structure sémantique nécessite justement une situation communicationelle. "Tout énoncé instaure une situation de communication"[35]. Sans situation "les mots n'ont pas de sens et ils n'ont que des emplois"[36]. La signification d'un énoncé dépend du contenu total de la situation s'actualisant dans les discours et empruntant le caractère expressif du groupe social qui l'emploie.
Avant de faire une opération on doit constater le contexte en répondant aux questions telles que: que traduire, quand, où et pour qui? "Le contexte linguistique ne forme que la matière brute de l'opération: c'est le contexte, bien plus complexe, des rapports entre deux cultures, deux mondes de pensé et de sensibilité qui caractérise vraiment la traduction"[37]. La situation et le contexte constituent un ensemble fonctionnel dans les structures des langues. Traduire c'est reproduire la situation et le contexte presque littéralement en une autre langue, en vue de respecter le sens du discours originel.
6.      L'entropie
L'opération traduisante, considérée comme opération linguistique distincte contient le transfert, nous l'avons déjà signalé, du discours actualisé dans une langue-source au discours dans une langue-cible. La difficulté définitive pendant ce transfert est aussi du fait qu'un discours dans une langue, se transformant en un discours dans une autre langue, subit la perte de l'information ou l'entropie. Ce problème insoluble naît de la complexité structurale des langues et de leurs systèmes socio-culturels et génétiques[38]. Il s'agit d'exprimer 'la même chose' dans une autre langue d'un côté, et de segmenter les faits extralinguistiques parus selon les expériences des langues de l'autre. Les données d'une expérience ne pourraient jamais être conceptualisées de la même façon dans une autre langue. Autrement dit, un terme ne pourrait se situer comme un terme correspondant à un autre système de vocabulaire. Le traducteur, pour ce problème, cherche à le déchiffrer en consultant indispensablement un dictionnaire. Mais aucun dictionnaire ne serait en mesure d'éclairer les nuances entre les termes. Le dictionnaire peut, de surcroît, être la source trompeuse. En dernière analyse, il convient d'essayer le néologisme pour récupérer une déperdition d'information, en découvrant la structure axiologique d'un discours ou d'un texte. Lorsqu'on ne trouve pas l'équivalence entre les termes, il est inévitable de les expliquer par les références ou de les adapter; ou de les emprunter et de calquer tels quels.
Pour traduire il faut, en conséquence, reconnaître au moins toutes les deux langues et leurs possibilités expressionnelles; comprendre mieux le discours ou le texte à traduire, percevoir bien le message, et présupposer comment transférer et refléter  précisément dans d'autres langues.


KAYNAKÇA

AKERSON, Fatma Erkman, Anlam-Çeviri-Karşılaştırma, İstanbul, abc, 1991.
CARY, Edmond, Comment faut-il traduire?, Lille, Presse Universitaire de Lille, 1985.
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LADMIRAL, Jean-René, "Traduction et connotation", Dilbilim  III, 1978.
LADMIRAL, Jean-René, Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Payot, 1979.
MARTINET, André, "Pour une approche empirico-déductive en linguistique", Linguistique et sémiologie fonctionnelles, İstanbul, İstanbul Üniversitesi Yabancı Diller Yüksek Okulu Yayınları, 1981.
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MARTINET, André, (dir.), La linguistique, Paris, Denoël, 1969.
MARTINET, André, Eléments de linguistique générale, Paris, Armand Colin, 1980(1970).
MEILLET, André, Linguistique historique, Tome I, Paris, Champion, 1975.
MOUNIN, Georges, "Introduction linguistique aux problèmes de la traduction", Le français dans le monde, No.54, 1968.
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SAUSSURE, Ferdinand de, Cours de linguistique générale, Paris, Payot, 1985.
VARDAR, Berke, "Dilbilim Açısından Çeviri", Türk Dili,  322,1978.
VARDAR, Berke, (un entretien avec), Yazko Çeviri, No.2, 1981.
"Çeviri Sorunları", Dilbilim  III, 1978.


ÖZET

Çeviri konusuna geniş bir izdüşüm sağlayan bu makalede, kişiler ve toplumlar arası iletişimde öncelikli bir rol oynayan çeviri ve çeviri olguları seçmeci bir bakışla ele alındı. Yapılan değerlendirmeler, çevirinin yalnızca bir dilsel işlem olmadığını, ama aynı zamanda diller arasında iletişimi sağlayan bir ‘üst-iletişim aracı’ olduğunu ortaya çıkardı. Çeviri işlemlerinin sıradan bir anlam aktarımı niteliği taşımadığı, kendine özgü teknikleri bulunduğu, özellikle bir dilden diğerine aktarılan bildirilerin anlamsal ve işlevsel eşdeğerliliklerinin sağlanması gerektiği üzerinde duruldu.

Kuramsal sorunlar çerçevesinde, çeviribilim olgusuyla birlikte çeşitli çeviri tutumlarına -sözcüğü sözcüğüne, yorumlu, göndermeli, vbg- ilişkin bilgilere de yer verilen makalede, ayrıca, alan bilgisi, iletişim durumu, bağlam, kültür ve uygarlık gibi terim ve kavramların çeviri işlemlerinde ne denli önemli olduğu vurgulandı. Son çözümlemede, çevirinin insanlar, kültürler, uygarlıklar arasındaki köprü işlevini bugün de tüm yoğunluğuyla sürdürdüğü gözler önüne serildi.






[1] LADMIRAL, J.-R., Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Payot, 1979, p.11.
[2] MOUNIN, G., Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard, 1963, p.10.
[3] VARDAR, B., (un entretien avec), Yazko Çeviri, No.2, 1981, p.172.
[4] MOUNIN, G., op.cit., p.7.
[5] MARTINET, A., (dir.), La linguistique, Paris, Denoël, 1969, p.375.
[6] MOUNIN, G., "Introduction linguistique aux problèmes de la traduction", Le français dans le monde, No.54, 1968.
[7] MARTINET, A., op.cit., p,376.
[8] MOUNIN, G., (cité par), Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard, 1963,p.13.
[9] LADMIRAL, J.-R., "Traduction et connotation", Dilbilim  III, 1978, p.178.
[10] MOUNIN, G., op.cit., p.14.
[11] MARTINET, A., "Une langue et le monde", Dilbilim  V, 1980.
[12] MARTINET, A., Eléments de linguistique générale, Paris, Armand Colin, 1980(1970), p.12.
[13] GÖKTÜRK, A., Çeviri: dillerin dili, İstanbul, Çağdaş, 1986, p.9.
[14] LADMIRAL, J.-R., art.cit., p.219.
[15] MARTINET, A., "Pour une approche empirico-déductive en linguistique", Linguistique et sémiologie fonctionnelles, İstanbul, İ.Ü.Yab.Dil.Yük.Ok.yay., 1981, p.16.
[16] CARY, E., Comment faut-il traduire?, Lille, Presse Universitaire de Lille, 1985,  p.49.
[17] Ibid., p.27.
[18] Ibid., p.86.
[19] Cf., MOUNIN, G., Les problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard, 1963, p.169.
[20] CARY, E., op.cit., p.79.
[21] Ibid., p.69.
[22] MARTINET, A., (dir.), La linguistique, Paris, Denoël, 1969, p.377.
[23] Ibid., p.378.
[24] Ibid., p.377.
[25] Comme le remarque Saussure, "le français mouton peut avoir la même signification que l'anglais sheep, mais non la même valeur, et cela pour plusieurs raisons, en particulier parce qu'en parlant d'une pièce de viande apprêtée et servie sur la table, l'anglais dit mutton et non sheep. La différence de valeur entre sheep et mutton tient à ce que le premier a à côté de lui un second terme, ce qui n'est pas le cas pour le mot français"; cf., Cours de linguistique générale, Paris, Payot, 1985, p.160.
[26] AKERSON, F.E., Anlam-Çeviri-Karşılaştırma, İstanbul, abc, 1991, p.60.
[27] Ibid., p.71.
[28] MOUNIN, G., op.cit., p.16.
[29] SAUSSURE, F. de, op.cit., p.159.
[30] Ibid., p.97.
[31] MEILLET, A., Linguistique historique, Tome I, Paris, Champion, 1975, p.377.
[32] MARTINET, A., op.cit., p.377.
[33] VARDAR, B., "Dilbilim Açısından Çeviri", Türk Dili,  322,1978, p.66.
[34] CARY, E., op.cit., p.32.
[35] LADMIRAL, J.-R., art.cit., p.178.
[36] Ibid., p.202.
[37] CARY, E., op.cit., p.35.
[38] Cf., "Çeviri Sorunları", Dilbilim  III, 1978, pp.199-200.


(Selçuk üniversitesi Fen-Edebiyat Fakültesi Dergisi, Sayı 8, 2002)

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